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Les aires marines protégées concernent moins de 3% des océans de la planète, et moins de 1% des eaux malgaches, pourtant extrêmement riches, avec des récifs coralliens parmi les plus larges du monde. Plus de la moitié de la population du pays vit près des côtes et dépend des écosystèmes marins et côtiers pour assurer leur alimentation et leurs revenus. Dans un contexte de pauvreté et de pression croissante sur ces ressources, le Président de la République malgache s’est engagé, lors du congrès mondial des Parcs organisé à Sydney en novembre 2014, à tripler le nombre des aires marines protégées. En avril et mai 2015, 94 Nouvelles Aires Protégées ont obtenu leur statut définitif de création. Plusieurs d’entre elles sont des aires marines et côtières et intègrent les communautés dans leur gestion.
C’est dans ce cadre que, le 15 septembre 2015, à Antananarivo, la Direction Générale de la Mer organisait, en partenariat avec le Gret et WCS, une réunion de consultation sur la gouvernance et les modes et règles de gestion participatives des Nouvelles Aires Protégées (NAP) marines et côtières de Madagascar. Cet atelier a mis en débat les principaux résultats d’une étude commanditée par le Gret dans le cadre du projet Hafafi « Biodiversité, développement et gouvernance locale: vers un modèle pour les nouvelles aires protégées marines et côtières de Madagascar ».